L'Inde est le pays qui réunit certainement le pire du capitalisme et du féodalisme. C'est aussi un pays en ébullition permanente et aux nombreuses révoltes. Face à la vague de libéralisme qui sévit depuis les années 1990, ces dernières se sont amplifiées jusqu'à atteindre la dimension d'un soulèvement populaire qui rassemble toutes les classes et les castes, dépasse les divisions religieuses et ethniques, et réunit pay-san·nes, ouvrier·es et employé·es.
Avec près de 1 milliard 400 millions d’habitant·es (trois fois l'Union européenne) et une démographie galopante, l'Inde est le pays le plus peuplé de la planète derrière la Chine. Presque un·e habitant·e du globe sur 6 est indien·ne. L'agglomération de Delhi, la capitale, compte presque autant d'habitant·es que l'Espagne. Il y a deux Indes: l'Inde urbaine aisée ou très riche (102 milliardaires dont 63 ont des revenus supérieurs à ceux du budget de l'Etat); 1 % de la population gagne 4 fois plus que 70 % de la population. Et puis il y a le pays des bidonvilles et du monde rural où 800 millions d'habitant·es vivent avec moins de deux euros par jour, 200 millions souffrent de la faim; 480 millions de travailleur·euses – soit 93 % de l'ensemble – ne sont même pas salarié·es, sans protection maladie, retraite ou chômage.
La société est également divisée en plusieurs centaines de castes. Au bas de l'échelle, les dalits, 200 millions d'intouchables. Si l'ombre d'un dalit effleure un membre d'une caste supérieure, cela peut motiver son assassinat car son ombre peut rendre "impur". Il y a ainsi deux meurtres de dalits et trois viols de femmes dalits par jour parce qu'illes valent moins qu'un animal. Il en va de même des adivasis, 100 millions d'abo-rigènes indien·nes, encore plus méprisé·es et maltraité·es.
Sur 600 millions de paysan·nes, 86 % ont moins de 2 hectares, ce qui ne suffit pas pour leur subsistance et 30 % n'ont pas du tout de terres. Beaucoup travaillent comme ouvrier·es agricoles dans les exploitations plus grandes. De nombreux paysan·nes sont endetté·es, et peuvent basculer dans la misère au moindre accident; 300.000 paysan·nes se sont suicidé·es au cours des 25 dernières années.
Dans les années 1960, le gouvernement socialiste de l'Inde tenta d'assurer l'autosuffisance alimentaire du pays par une vigoureuse politique de soutien au monde paysan. L'Etat garantissait l'achat des récoltes à un prix fixé au-dessus des prix du marché mondial, assurant ainsi un revenu minimum aux paysan·nes. Il finança des travaux d'irrigation et de voirie, assura aux paysan·nes un prix réduit pour l'électricité, des distributions alimentaires ou encore cent jours de travail salarié par an dans des travaux d'utilité publique. Le socialisme indien encouragea la démocratie directe rurale des panchayats, des structures municipales sou-mises au contrôle d'assemblées populaires qui ont un pouvoir décisionnel sur la vie du village en matière d'administration locale, d'école, de santé, de retraite et de justice.
C'est pourtant la gauche revenue au pouvoir qui a initié le tournant libéral des années 1990, en particulier le parti du Congrès (le parti du Mahatma Gandhi et de Jawaharlal Nehru). Pour cela, il a amplifié les oppositions religieuses, de castes et l'oppression des femmes.
En 2014, Narendra Modi devient Premier ministre et est reconduit à ce poste après les élections de 2019 qui voit le Bharatiya Janata Party (BJP; Parti indien du peuple, parti de droite nationaliste hindoue) accroître sa majorité. Issu d'une organisation paramilitaire hindoue Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS; Organisation patriotique nationale, eugéniste, raciste et bras armé du BJP), Modi amplifie cette politique de division de la population afin de mieux régner. Il utilise la milice du RSS pour s'attaquer violemment aux dalits et organiser des provocations contre les musulmans. Il lance des campagnes pour forcer les mu-sulman·es et chrétien·nes à se convertir à la religion hindoue, interdit les mariages mixtes religieux et cherche à imposer aux femmes de se signaler au poste de police lorsqu'elles sortent de chez elles. Fin 2019, Modi entreprend de déchoir de la nationalité indienne les personnes qui ne peuvent prouver que leurs an-cêtres étaient présents en Inde avant 1971. Mais la forte proportion d'Hindous parmi les personnes déchues de leur nationalité n'avait pas été prévue par le gouvernement. Ce fut la mesure de trop.
Adoptée le 11 décembre 2019, cette CAA (Citizenship Amendment Act, loi sur la citoyenneté) a suscité la révolte des musulman·es, en particulier des femmes, qui entraîna ensuite une bonne partie de la société indienne, exaspérée par toutes ces brimades.
Répression à l'Université
Le mouvement d'opposition se cristallisa à Shaheen Bagh, quartier pauvre et musulman du sud de Delhi, à la suite de l'attaque de l'université Jamia Millia Islamia. Pour beaucoup de jeunes de ce quartier populaire, c'est l'endroit où illes aspirent un jour à étudier. Le 15 décembre 2019, la police de Delhi a mené une attaque brutale contre cette université, vandalisant l'institution, matraquant les étudiant·es et tirant des gaz lacrymogènes à l'intérieur de la bibliothèque. Sans soutien politique ni organisation officielle, les habitant·es de Shaheen Bagh ont décidé de se rassembler, de descendre dans la rue et de bloquer l'autoroute. Les places du quartier furent occupées par 10.000 à 150.000 personnes chaque soir et particulièrement par des femmes, devenant un centre populaire de débat et d'opposition au régime de Modi. Ces occupations furent une bouffée d'oxygène dans cette Inde étouffante où la presse et le monde politique sont les soutiens de la démagogie communautariste du gouvernement.
Le mouvement prit une telle ampleur que les directions syndicales ouvrières appelèrent à une grève gé-nérale le 8 janvier 2020: 250 millions de travailleur·euses firent grève, la plus grosse grève de l'histoire de l'Inde (et probablement du monde!). Les directions syndicales ne voulurent donner aucune suite. En re-vanche, le mouvement continua de plus belle, s'étendant à de multiples secteurs se mettant à leur tour en grève: enseignant·es du primaire, employé·es d'Etat et de municipalités, gardes d'enfants, ouvrier·es du bâtiment. La démagogie raciste et religieuse de Modi a été brisée par la révolte contre la misère et la vio-lence qui ont unifié toutes les castes et les communautés.
Covid et mouvement
Ce fut le confinement face à l'épidémie de Covid-19 qui mit fin à ce mouvement. L'Inde détecte son premier cas de Covid-19 le 30 janvier 2020, mais le BJP est alors trop occupé par la visite de Donald Trump. Soudainement, le 24 mars 2020, le Premier ministre Modi décrète un embargo national, avec un préavis de quatre heures. Aucune mesure de santé publique ou d'aide sociale n'est prévue pour les plus démuni·es.
Dans tout le pays, des millions de travailleur·euses "migrant·es" (qui ne sont pas originaires de l'Etat ou la ville où ils travaillent) se sont retrouvé·es du jour au lendemain sans abri, leurs employeurs/euses les ayant mis à la porte, les considérant comme un risque au cas où le confinement se prolongerait. Environ 10 millions de personnes licenciées tentèrent alors de retourner dans leurs villages d'origine, semant un chaos total dans tout le pays. Des masses marchant sous le soleil brûlant, composées de vieux/vieilles, de très jeunes, de femmes enceintes et de malades, sont parties sans ressources et souvent à pied – les trans-ports publics étant arrêtés – pour des voyages de centaines, voire de milliers de kilomètres. Certain·es sont mort·es d'épuisement.
En réaction, Modi multiplia les appels à la charité et au sens national du devoir, selon lesquels les gens devaient s'entraider et s'organiser par elleux-mêmes. Mais l'indignation publique ne fit que s'amplifier au fur et à mesure que les tragédies étaient révélées dans la presse. Beaucoup de ces "migrant·es" firent en-tendre leur colère dans les campagnes avec un message de détermination: "Nous sommes en train de mourir, aussi nous préférons mourir en combattant". Leur colère rencontra celle des travailleur·euses resté·es en ville qui, n'ayant reçu aucun salaire en mars et avril, explosa dans de nombreux Etats et territoires indiens. La pandémie de Covid-19 a permis au gouvernement de s'octroyer des pouvoirs extraordinaires pour lancer une attaque sans précédent contre le peu de protection sociale existant pour les travailleur·euses salarié·es, contre les différents services publics et contre toute contestation de sa politique. Dans tous les Etats de l'Inde que le BJP dirige, tous les droits et protections ouvrier·es en matière d'horaires, d'emploi, de salaires, de conditions de travail, d'associations syndicales et de protection sanitaire furent supprimés. Au niveau national, le gouvernement Modi a prévu la privatisation systématique de tout le secteur public et étatisé plus de 300 entreprises publiques: télécommunications, énergie, finance et défense, en passant par chemins de fer, mines, santé, école…
Trois lois contre la paysannerie
Mais c'est surtout l'adoption de trois lois, proposées par le gouvernement début juin et votées par le Parlement à la mi-septembre, qui a mis le feu aux poudres. Ces lois suppriment l'obligation d'en passer par les mandis, les marchés agricoles locaux où les paysan·nes vendent leur production à des prix garantis. Elles limitent le pouvoir de négociation et de recours des paysan·nes sur les contrats qu'illes passent avec des entreprises, et ouvrent à la spéculation des biens alimentaires jusque-là protégés. Selon le gouvernement, ces lois devraient permettre aux paysan·nes de vendre leur production où illes veulent et à l'acheteur·euse de leur choix, à des privé·es, dans son mandi ou ailleurs. Mais c'est plutôt le contraire qui risque d'arriver: face aux négociant·es en gros, les paysan·nes vont devoir vendre leurs récoltes à des prix toujours plus bas. Pour justifier ces lois libéralisant les marchés agricoles, Modi a assuré que les revenus des paysan·nes augmenteront et que les infrastructures seront modernisées. Or dans l'Etat du Bihar, où une réforme semblable a été appliquée depuis 2006, c'est tout le contraire qui s'est produit. En réalité, ce sont des lois faites pour les deux plus gros patrons de l'agroalimentaire indien proches du Premier ministre, les milliardaires Mukesh Ambani et Gautam Adani, dont les effigies ont été brûlées en place publique par les paysan·nes en colère.
Le mouvement renaît
Dès juin, les premières protestations paysannes contre les black laws comme les appellent les paysan·nes, se firent entendre et s'amplifièrent fin septembre. La révolte s'est étendue surtout à partir de la grève générale qu'une coordination de 500 organisations paysannes, créée dans une précédente lutte en 2017, réussit à imposer aux directions syndicales ouvrières le 26 novembre puis le 8 décembre 2020. Il y eut ces jours-là de nouveau 250 millions de grévistes et des dizaines de millions de paysan·nes, battant tous les records de mobilisation en Inde et dans le monde.
Une nouvelle coordination paysanne se fait alors connaître, le Samyukt Kisan Morcha (SKM; Front Uni Paysan). Elle désigne explicitement son adversaire en appelant à organiser une marche sur les instances gouvernementales à Delhi. Plusieurs centaines de milliers de paysan·nes partent alors de tout le pays, franchissent les barrages policiers mais sont bloqué·es aux portes de Delhi. Illes décident de camper là, sur les voies des autoroutes, devant les fossés et les barricades que la police et l'armée ont édifiées pour les empêcher d'avancer. Les six campements paysans aux portes de Delhi deviennent alors de véritables townships militantes d'environ 300.000 personnes où on trouve tous les équipements collectifs d'une ville – salles de conférences, écoles, théâtres, cantines, etc. – mais gratuits, regroupant syndicalistes, féministes, artistes, jeunes des bidonvilles, étudiant·es… des immenses ZAD où on refait le monde!
Début janvier 2021, la Cour suprême suspend la réforme pour 18 mois, mais cette manœuvre dilatoire ne convainc pas les paysan·nes. Le SKM donne un ultimatum au pouvoir: il a jusqu'au 26 janvier – jour de la fête nationale – pour retirer ses lois, sinon les paysan·es rentrent dans Delhi. Le défilé paysan à Delhi, avec un million de manifestant·es et 400.000 tracteurs, éclipse complètement le défilé militaire officiel. Les médias indiens, largement acquis au gouvernement, font croire que les paysan·nes ont remplacé le drapeau national indien sur le Fort Rouge, symbole de l'indépendance de l'Inde, par le drapeau Sikh, prouvant ainsi, selon eux, que le mouvement prône un séparatisme religieux. La campagne des médias sème le trouble. Le gouvernement, profitant de la confusion engendrée par les affrontements avec la police, envoie les policier·es et les paramilitaires du RSS pour dégager les campements paysans autour de Delhi dans la nuit du 28 au 29 janvier. Mais ce coup de force échoue. Les dirigeant·es paysan·nes du SKM et notamment l'un d'entre eux, Rakesh Tikait dans le camp de Ghazipur, appellent à la résistance, déclarant en larmes qu'il préférait se pendre que d'abandonner la lutte. Dans la nuit, des dizaines de milliers de paysan·nes et leurs soutiens marchent sur les campements de Delhi dont illes chassent les forces de l'ordre.
Dès lors, le mouvement se structure pour durer et s'étendre à toute l'Inde. S'appuyant sur la démocratie directe rurale des panchayats, Rakesh Tikait – qui a échappé à une tentative d'assassinat le 2 avril – appelle à la tenue de mahapanchayat, de grandes (maha) assemblées générales regroupant des dizaines de milliers de personnes. Les grèves se multiplient dans les secteurs privatisés. L'occupation aux portes de Delhi s'organise: les paysan·nes reçoivent le renfort des étudiant·es pour leurs récoltes et ceux-ci/celles-ci sont remplacés par des ouvrier·es, des employé·es, des chômeur·euses, etc. Dans les campagnes, les membres et responsables du BJP, du RSS et leurs allié·es, les policier·es brutaux/ales, subissent un boycott social et sont invité·es à démissionner de leur fonction. Enfin, le SKM a appelé à faire le siège illimité du parlement début mai.
Mais à partir de la mi-avril l'Inde est touchée par une seconde vague de l'épidémie Covid-19. C'est aussi le moment de la campagne électorale pour élire les dirigeants des Etats les plus importants de l'Inde (envi-ron 175 millions d'électeurs au total). Afin de conserver les Etats qui menaçaient d'échapper au BJP, Modi a multiplié les meetings devant de gigantesques foules sans masques. Pour s'assurer la victoire, il a distribué de l'argent aux participant·es à ses meetings, organisé des augmentations de salaires de dernière minute, et fait des promesses crapuleuses, sous-entendant par exemple que là où le BJP triompherait les Hindous pourraient s'approprier les biens des musulman·es déchu·es de la nationalité indienne et expulsé·es à la suite de la mise en application des lois sur la citoyenneté (CAA). De même, il a laissé se dérouler le pèlerinage de la Kumbh Mela, au cours duquel des millions d'Hindou·es se sont immergé·es, les un·es contre les autres, dans les eaux du Gange, transformant les lieux en foyer de contagion géant. Tout cela en vain, car son parti a subi dans cinq principaux Etats des défaites magistrales, le mouvement paysan ayant appelé les électeur/trices à participer aux scrutins avec la consigne de voter pour n'importe quel·le candidat·e, sauf celui du BJP.
Par ailleurs, Modi s'était vanté d'avoir vaincu le virus et enrayé l'épidémie en Inde, et son gouvernement est donc encore moins préparé à affronter cette seconde vague. Les contaminations et les décès montent en flèche début mai, et le manque de matériel de soins, de lits d'hôpitaux, de respirateurs, d'oxygène, de vaccins est criant partout. Devant cette catastrophe, Modi et les élu·es du BJP tentent avant tout de dissimuler leur incurie et accusent les rassemblements organisés par le mouvement paysan d'être des foyers de propa-gation du virus. Face à cette campagne de dénigrement – alors que c'est le mouvement paysan avec l'aide de diverses ONG indiennes qui tentent d'organiser l'acheminement du matériel médical et les soins – les leaders paysan·nes répondent que si Modi veut que leurs rassemblements cessent, il n'a qu'à abandonner ses réformes ultralibérales et la protestation s'arrêtera.
En fait, contrairement à la première vague de l'épidémie en mars 2020 où la peur régnait, aujourd'hui, malgré l'ampleur des désastres provoqués par le Covid-19, c'est un autre sentiment qui domine. L'ambiance de faillite de l'Etat central, de chaos provoqué par les autorités et d'irresponsabilité des dirigeant·es font que Modi et le gouvernement sont perçus comme plus dangereux que le virus. Cette lutte n'est donc pas près de s'éteindre…
Partout où il s'est implanté, et d'abord lorsqu'il est apparu en Angleterre au 18e siècle, le capitalisme in-dustriel a dû détruire les moyens de subsistance des paysan·nes et les chasser en masse de leurs terres afin de les transformer en ouvrier·es dociles pour les usines et grandes exploitations agricoles. Et partout où cette privatisation a eu lieu, des révoltes ont éclaté au cri de "Terre et Liberté!". Car produire sa propre subsistance constitue la base matérielle de toute liberté individuelle et de l'autonomie politique des commu-nautés. Et c'est avant tout cela, en plus de leur simple survie, que défendent aujourd'hui avec courage et détermination les paysan·nes indien·nes.
L'agriculture industrielle est en apparence plus productive et économique uniquement parce que le coût d'un certain nombre d'"intrants" est reporté sur la nature vivante et la société humaine. La "modernisation" de l'agriculture indienne serait non seulement un désastre social pour les paysan·nes pauvres mais aussi pour les ouvrier·es et employé·es des villes qui, mis en concurrence avec les paysan·nes dépossédé·es, verraient leur salaire baisser.
En 1928, Gandhi, bien conscient des conséquences de l'industrialisation initiée en Angleterre, formula l'une de ces intuitions qui ont porté sa pensée jusqu'au 21e siècle chez les critiques du développement: "Dieu fasse que l'Inde ne s'industrialise jamais sur le modèle occidental. […] Si une nation comptant 300 millions d'habitant·es [population de l'Inde à l'époque] se lançait dans pareille exploitation économique, le monde serait ravagé comme par une invasion de sauterelles." Voisine de l'Inde, la Chine s'est lancée dans la voie de l'industrialisation à outrance ces dernières décennies, avec les résultats sociaux et environnementaux désastreux que l'on connaît. Espérons que les paysan·nes et ouvrier·es indien·nes sauront ouvrir une autre voie, préserver et étendre leur liberté et leur autonomie. Cela pourrait encourager d'autres peuples à sortir des illusions funestes de la croissance économique et du progrès technologique.
Bertrand Louart, chroniqueur sur les ondes de Radio Zinzine
Remerciement à Jacques Chastaing qui suit et relaie presque quotidiennement le soulèvement paysan in-dien sur sa page Facebook et sur un blog de Médiapart https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/. Vous trouverez sur le site de Radio Zinzine <radiozinzine.org> deux émissions intitulées Le soulèvement paysan en Inde, basées sur des entretiens avec Jacques Chastaing.