Ce numéro d’Archipel est accompagné d’une lettre à Valentin Inzko. Ce diplomate autrichien, appartenant à la minorité slovène de Carinthie, occupe depuis onze ans le poste de Haut Représentant des Nations unies en Bosnie-Herzégovine, qui vise à mettre en œuvre les accords de Dayton. Ces accords de paix ont été signés en 1995 pour mettre fin à la guerre en Bosnie. Depuis, le pays est sous la supervision de l’ONU.
Le Haut Représentant, qui est également l’envoyé spécial de l’Union européenne en Bosnie, travaille avec les autorités bosniaques pour garantir la paix et établir la démocratie et les droits humains. Il dispose de pouvoirs étendus et est au-dessus des gouvernements bosniens. Inzko peut des-tituer des représentants élus, invalider des décrets ou en publier lui-même. Il pourrait également intervenir en faveur des réfugié·es dont la situation s’est dramatiquement détériorée avec la pandémie due au Covid-19. Nous exigeons qu’illes bénéficient des mêmes droits et de la même protection que les Bosnien·nes.
Chers lectrices et lecteurs, nous vous invitons à utiliser cette lettre comme modèle et à l’envoyer par courrier à l’adresse de l’OHR (Bureau du Haut Représentant) en Bosnie. Bien entendu, vous pouvez aussi en utiliser des parties ou écrire votre propre lettre, et n’oubliez pas d’en envoyer une copie ou une courte info au FCE par mail.
La rédaction